Un petit bout de Brooklyn

Lire pour : se donner ou se redonner envie de voir et de vivre New-York/Brooklyn et pour noter des petites adresses
Vue du téléphérique qui traverse l’East River

Vue du téléphérique qui traverse l’East River

New York, la première fois que je t'ai rencontrée j'avais 13 ans. Aussi cliché que cela puisse paraître, je t'ai tout de suite aimée, qui ne t’aimerait pas ?

Adolescente et jeune adulte j’ai eu la chance de te revoir chaque été. A chaque fois j'ai arpenté des heures ton bitume humide toujours avec autant d'excitation. Puis, je t’ai mise de côté sans raison particulière à part celle de découvrir et de vivre d'autres endroits. Des villes j'en connais quelques unes, j'ai même vécu dans 3 d'entre elles : Londres, Bruxelles et Madrid. Toutes sont des reines et m'ont beaucoup donné, je les aime mais pas comme toi.

L’été 2018, à un moment particulier de ma vie j'ai eu une envie quasi vitale de te revoir. C'est avec mon mari et mes enfants que je suis retournée à ta rencontre. Dès notre arrivée à JFK j'ai su que je t'aimais encore.

Après avoir savouré Manhattan nous avons posé nos valises à Brooklyn pour une semaine. Sans prendre trop de risque (!) nous avons choisi Williamsburg, le quartier le plus gentrifié de Brooklyn.

Domino’s Park à Brooklyn

Domino’s Park à Brooklyn

Brooklyn, je ne t'ai pas aimé, je t'ai adoré. Mon premier frisson de “good vibes” je l'ai eu en allant remplir le frigo de notre appartement au Wholefood de Willamsburg. Faire ses courses dans un supermarché est selon moi la meilleure façon de se donner l'illusion de vivre dans un endroit. C'est fou comme avec un simple caddie on peut se prendre l'espace d'un instant pour quelqu'un d'autre. Effet garanti au Wholefood. Tout est dingue. A la place des musiques mièvres des supermarchés, du R&B ou du Rock Alternatif. La ménagère du coin connaît pas ici, c'est défilé de hipsters et de mannequins en tenue de yoga. Ce qu'on y trouve ? De tout à profusion mais surtout une énergie incroyable, ici on fait ses courses mais on va vite, on achète “organic” et on fait comme si on vivait dans un film qui ne s'arrête jamais. Brooklyn, mon deuxième frisson tu me l'as donné avec le Domino's Park, centre aéré king size le long de l'East River aménagé pour petits et grands devant l'ancienne raffinerie de sucre Domino.

Les fontaines urbaines du Domino’s Park

Les fontaines urbaines du Domino’s Park

Je garde précieusement dans ma boîte à souvenirs l'énergie que cet endroit m'a offert avec sa vue sur la skyline et les cris de bonheur des enfants sous les fontaines urbaines. Des moments de joie il y en a eu d'autres, le ferry pour traverser la rivière avec en fond sonore incessant les allers et venues des hélicoptères, le métro aérien, boire un verre sur les rooftop du Wythe hotel ou du Weslight. Je garde aussi de toi, des moments simples comme les pancakes du Sunday in Brooklyn, les cours de Yoga tôt le matin, le café glacé à emporter du Dévocion, les merveilles de la petite boutique de jouet en face de la maison, les boutiques de skater avec mon fils et marcher, marcher toujours marcher pour te découvrir.

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New York, mes amis américains me disent que tu es dure, que vivre chez toi tous les jours coûte dans tous les sens du terme. Sans doute. Mais moi j’ai décidé de retenir en moi ton énergie belle et généreuse à l'image de l'ouverture du prestigieux film Manhattan sans doute le plus bel hommage cinématographique que tu aies reçu.

Le couple de nerds du métro

Le couple de nerds du métro

Mes petites adresses à Manhattan pour bien manger :

Merci à Marc Grossman de Bob’s Bake Shop - ma cantine parisienne - pour toutes ses bonnes adresses. Avec lui j’étais sûre de ne pas me tromper.

Et les adresses pour :

Pour vous perdre un peu et regarder New-York autrement je recommande le guide alternatif New-York out of the box aux Editions Les Arènes qui regorge d’adresses surprenantes.

I’ll be back !

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