L'appel de la forêt

Lire pour sentir la nature tout près de soi
La forêt, seulement à 1 heure de Paris et si loin en novembre 2020

La forêt, seulement à 1 heure de Paris et si loin en novembre 2020

Avec cette épidémie nous sommes contraints de renoncer à beaucoup de choses souvent essentielles à notre équilibre. Ce renoncement prend différentes formes selon notre âge et nos capacités à nous ressourcer intérieurement. Celui qui m’est le plus difficile en cette nouvelle période de confinement c’est d’être privée de forêt.

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Je suis une parisienne qui a besoin de vert. J’ai besoin des deux pour mon équilibre. J’aime Paris, j’ai besoin de son énergie et de sa créativité mais ce n’est pas pour ça que je n’ai pas besoin de nature, au contraire. Me ressourcer auprès de Dame nature est vitale que ce soit à la campagne ou à la mer. Et là, mon seul accès aux arbres c’est un parc blindé de joggeurs qui te crachent dessus puisqu’ils ne sont pas obligés de porter un masque et des squares où enfants et parents sont agglutinés les uns aux autres. Comment se ressourcer quand on doit marcher sans sentir l’air frais ?

Ce deuxième confinement m’amène tout naturellement à regarder de plus près mon besoin de nature. Je constate que c’est de plus en plus un crève-coeur de “rentrer” surtout au retour des grandes vacances d’été. Je suis née à Paris. Mes parents m’ont élevée dans cette ville magnifique. Ma famille et mes amis y vivent. C’est ici que j’ai mis au monde mes deux enfants et que j’ai connu leur papa. Pour moi vivre à Paris était une évidence.
Alors que se passe t-il ? Est-ce une envie naissante de quitter Paris ? Pourrais-je vivre autre part comme le décident en ce moment tellement de parisiens ? La promesse d’un ailleurs est-elle illusoire ?
On me dit “la campagne l’hiver c’est glauque, il n’y a rien à faire, tu seras enfermée dans ta maison, obligée de prendre ta voiture tout le temps”. Ma meilleure amie qui me connaît si bien se marre à cette idée “Toi à la campagne ? “ C’est sans doute vrai… l’hiver à Paris offre tant de plaisirs à portée de mains ! Alors je vais laisser faire, observer si ce mouvement prend de l’ampleur en méditant une citation d’Ana Gavalda qui me parle : “L'important ce n'est pas le lieu ou on se trouve, c'est l'état d'esprit dans lequel nous sommes"

Et vous êtes-vous ville ou campagne ? Ou les deux comme moi ?

J’ai choisi d’illustrer cet article par des photos prises dans ma forêt magique pendant les vacances de la Toussaint à la veille du deuxième confinement de 2020.

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